mercredi 5 septembre 2018

Marür, le fidèle guerrier


Extrait du chapitre 2 : les desseins de l'Invisible, l’académie militaire


Bonjour à tous,

Pour cette reprise, j'ai choisi de vous présenter l'un des personnages principaux. C'est également l'un de mes personnages préférés !

...« Il se rappelait surtout le tournoi final. La durée de la compétition avait été plus longue que celle du concours préliminaire. Les épreuves avaient été également beaucoup plus difficiles : le combat à la lance, une course à cheval avec de nombreux obstacles et le combat à la longue épée, leur arme reine. La dernière épreuve était spirituelle basée sur les préceptes de l’Invisible. Au démarrage, Lahär et lui avaient été une nouvelle fois distancés sur la première épreuve comme au tournoi préliminaire, tandis qu’ils s’étaient rattrapés sur la seconde, surtout lui qui était un cavalier hors pair. Ensuite, cela avait été l’épreuve de vérité : les combats à l’épée longue, le prestige des Harkinis. Depuis, qu’il avait découvert cette arme, Marür était fasciné. Il avait alors décidé, en secret, de devenir le meilleur combattant. C’est pourquoi, dès qu’il le pouvait, il s’entraînait même sur son peu de temps libre. Sur l’argatal, il s’était placé malgré son jeune âge parmi les vingt meilleurs.
Quand son tour était arrivé, il s’était avancé sereinement face à son concurrent dans son armure en fer lui couvrant tout le haut du corps. Cela avait été le combat le plus difficile qu’il n’eut jamais disputé jusqu’à cet instant car l’enjeu était énorme. Il avait senti chez son rival la même détermination que la sienne. Il avait dû sa victoire à un instant de déconcentration de son adversaire. Ce dernier avait mal évalué son déplacement, il avait perdu l’équilibre, Marür en avait profité pour effectuer un mouvement rapide, créé en secret, qui l’avait désarmé. Les spectateurs avaient été ébahis car peu de combattants étaient capables de désarmer avec une telle précision, la plupart du temps l’épée venait avec une partie du corps (doigt ou main généralement). Il avait été déclaré vainqueur à son plus grand soulagement.
Il restait encore la dernière épreuve tant redoutée par tous les concurrents, l’épreuve religieuse. 

C’était le Hafir, le guide spirituel de leur Arg-Chem en personne, qui s’en chargeait. Il avait spécialement effectué le déplacement afin d’évaluer les âmes de cette nouvelle unité d’élite, le bras armé de l’Invisible. Marür se rappelait être entré dans une tente blanche totalement dépouillée de décoration. Un feu avec des flammes étranges trônait au centre de l’espace. Seul, sous la tente, assis par terre sur des coussins, vêtu d’un nelaj jaune pâle, le Hafir lui avait fait signe de s’avancer. Depuis son arrivée sur l’argatal, Marür l’avait toujours aperçu de loin lors des différentes épreuves auxquelles il assistait. Comme tous ses compagnons, il allait enfin le voir de près. Sous cette tente, il avait l’occasion de l’observer minutieusement. Il avait été étonné par l’aspect juvénile de son visage, c’est ce qui l’avait frappé en premier, en raison peut-être de sa forme ovale. On y trouvait un nez ni trop gros ni trop petit au milieu de pommettes basses ; des lèvres fines habitaient une mâchoire triangulaire, laissant entrevoir des dents bien blanches quand il avait esquissé un léger sourire à son approche. Des yeux étranges habitaient ce visage, si noirs qu’ils semblaient donner sur le néant. Enfin, des cheveux fins, entre le brun et le marron avec des reflets de couleur cuivre, lui tombaient sur les épaules cachant partiellement des oreilles légèrement décollées. Quant à sa taille, assis, elle paraissait moyenne ; sa tenue laissait deviner un corps menu. Tout à son observation, Marür n’avait pas remarqué, que pendant qu’il s’avançait vers lui, le Hafir le dévisageait aussi enregistrant sa haute taille, sa musculature mince, ses traits anguleux et son jeune âge. Quand il avait croisé son regard, le saint homme l’avait invité à prendre place sur le grand tapis posé à même le sol, de l’autre côté de ce feu étrange, inoffensif car il ne semblait guère brûler véritablement. Marür s’était exécuté. Ensuite, le Hafir avait plongé son regard scrutateur dans ses yeux comme s’il essayait de le dépouiller de tous les secrets de son âme. Au bout de quelques instants, ce dernier lui posa une question de sa voix mélodieuse qui attirait un nombre incalculable d’adeptes. Après plusieurs ménins de réflexion, Marür lui avait formulé une réponse qu’il espérait exacte. Le Hafir l’avait de nouveau observé attentivement, impassible, scrutant jusqu’au tréfonds de son âme dans laquelle Marür essayait d’y dissimuler son lourd secret. Ensuite, ses yeux étranges avaient noté tous les détails de son visage. Son observation achevée, son examinateur lui avait fait signe de se retirer. »...

Quel secret est tapi au fond du coeur de Marür ?
Un secret si lourd a porté !
Un secret qui peut mettre en danger la personne qu'il aime par-dessus tout !
Cependant, un secret qui peut également tout changer !
Vous en serez un peu plus dans le livre II. Patience !

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